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Cher nostalgique du temps des Fêtes,

Toi qui a décoré la façade de ton humble demeure dès le 1er décembre avec tout un attirail déniché à rabais dans le magasin de surplus le plus près de chez toi,

Toi, l’être troublé, dans un état de déni perpétuel, qui semble vouloir que Noël dure jusqu’en juillet,

Toi, l’amant du rouge et du vert, dont la couronne défraîchie orne toujours la porte d’entrée,

Toi, oui toi, qui, dans un élan de spleen extrême, allume encore cette kyrielle de lumières énergivores le dimanche soir,

Toi, dont le bonhomme de neige gonflable posté jour et nuit sur ton balcon, ressemble maintenant à s’y méprendre à une œuvre d’art post-moderne qui aurait mal tourné,

Eh ho ! Toi !

N’as-tu pas conscience que le printemps a officiellement fait son apparition hier, et que tu devras bientôt garnir tes fenêtres de banderoles de lapins mauves et de poussins jaunes ?

J’aime bien aussi Noël, mais un peu moins une fois le 5 janvier passé !