Notre “terrain” naturel est en général bien plus fort que les bactéries et les virus !

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Sur son lit de mort, Louis Pasteur, l’homme qui a découvert les virus et les bactéries, puis inventé le premier vaccin, aurait dit : “Le microbe n’est rien, le terrain est tout !”.

Pourquoi ?
Parce que notre terrain (nos défenses immunitaires, nos capacités anti-inflammatoires et antioxydantes) est en général beaucoup plus fort que ces bactéries et virus.

Au moment où nous sommes assaillis d’informations sur la grippe aviaire (H5N1), porcine (H1N1) et leurs mutations, il est temps de ne pas oublier ce message essentiel !

Au cours de l’épidémie de la grippe espagnole de 1918, certaines personnes résistaient beaucoup mieux que d’autres au virus.

Thierry Souccar [1] raconte des expériences menées à l’époque (inimaginables aujourd’hui) : le docteur Milton Rosneau à Boston aux Etats-Unis, avait infecté plus de cent jeunes recrues de l’US Navy avec des sécrétions de patients atteints de la grippe. Au bout de dix jours, aucun n’avait développé la maladie !
Leur « terrain » avait contré le virus.

Aujourd’hui de nombreuses études ont démontré l’importance de plusieurs facteurs qui contribuent à renforcer le terrain contre les infections virales :

L’activité Physique :

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  • Une activité physique modérée stimule le système immunitaire et augmente considérablement la résistance aux infections [2].
    Nul besoin de pratiquer un sport éprouvant, une simple marche de trente minutes, cinq jours par semaine, suffit amplement.
  • En ville, on peut marcher un peu plus, et descendre une station de métro ou de bus avant son point d’arrêt, prendre les escaliers plutôt que l’ascenceur, se lever un peu plus tôt et faire quelques mouvements de gymnastique et quelques étirements.
  • Une activité physique présente également l’avantage de combattre le stress.

La Chaleur

  • Au placard les petits hauts légers et décolletés, ainsi que les chemises d’été ! On couvre la gorge et la poitrine ! Et l’on n’hésite pas à se couvrir chaudement en sortant et à tout enlever en arrivant dans un lieu chauffé.
  • De plus, il n’est pas bon de surchauffer les pièces dans lesquelles on passe du temps, notamment au travail.
    Et à fortiori la chambre à coucher, qui devrait avoir une température d’au maximum 19°C, préférer 17-18°C pour avoir une bonne nuit de sommeil.

L’Alimentation quotidienne :

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  • Réduisez les aliments sucrés ou à base de farine blanche, ainsi que les graisses en général.
  • Utilisez de préférence l’huile d’olive ou de colza.
  • Augmentez, jusqu’à les multiplier par 7, vos portions quotidiennes de fruits et de légumes. Les aliments anticancer sont aussi antiviraux pour les mêmes raisons (leur teneur en polyphénols et en flavoïdes).
  • Mangez de l’ail, des oignons et des échalottes - en vous rappelant que pendant la 1re guerre mondiale, les poilus, avisés, consommaient deux à trois gousses d’ail cru chaque jour pour se protéger de la grippe.
  • Manger aussi des brocolis, des choux et des champignons (pleurotes, reishi, maitake, shiitake, enokitake, crimini et portobello), utilisés comme des stimulants du système immunitaires dans les hôpitaux au Japon.
  • Buvez du thé vert, 3 à 6 tasses par jour, plutôt en dehors des repas (pour ne pas réduire l’absorption du fer). La catéchine du thé vert, très active contre les cancers, est aussi un puissant antiviral. Une étude américaine [3] a montré que le thé vert réduisait de près d’un tiers le risque de développer la grippe.
  • Ajoutez des herbes et des épices méditerranéennes (thym, romarin, origan, curcuma, sauge, ...) tous les jours, au moins lors d’un repas, pour leurs effets antiviraux et anti-inflammatoires.
  • Préparez ses soupes soi-même, cela prend peu de temps et c’est meilleur pour la santé, et préparez vos repas vous-même, en choisissant les produits les moins transformés possible.
  • Si vous le pouvez, faîtes une cure pendant la période hivernale d’oligo-éléments comme le cuivre, l’or et l’argent.
    Ces éléments agissent comme modificateurs du terrain pour mieux contrer les maladies infectueuses.

Le Sommeil :

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  • Dormir au moins huit heures par nuit, divise le risque de développer un rhûme par trois, suite à l’exposition au virus (par rapport aux personnes dormant sept heures ou moins [4]...).
    Si vous en avez la possibilité, profitez de votre sommeil comme s’il s’agissait d’un véritable médicament antiviral !
  • Si vous avez quelques difficultés à vous endormir ou si vous avez des troubles légers du sommeil, une cure de lithium, sous la forme d’ampoules buvables, peut vous aider à retrouver un sommeil paisible et réparateur.
  • Eviter, et je dis surtout ça pour les jeunes, de faire la fête toutes les nuits sans jamais récupérer.

En Conclusion :

Quelques gestes simples, au quotidien, permettent de mieux nous préparer à combattre les bactéries et les virus, en stimulant nos défenses.

Il est très encourageant de savoir que ce qui renforce notre « terrain », marche aussi, sans discrimination, contre toutes les maladies que nous souhaitons tenir à distance... du simple rhûme ou grippe jusqu’au cancer.

Louis Pasteur a eu une intuition de génie : Le terrain est tout...

P.-S.

D’après une intervention de David Servan-Schreiber, neuropsychiatre.

Notes

[1] « Prévenir et guérir la grippe » de Thierry Souccar, 2009.

[2] “Current perspective on exercise immunology”, David C. Nieman, in Current Sport Medicine Reports, 2003.

[3] “Specific formulation of Camellia sinensis prevents cold and flu symtoms and enhances gamma, delta T cell function”, Cheryl A. Rowe et al., in Journal of the American College of Nutrition, 2007.

[4] “Sleep habits and susceptibility to the common cold”, Sheldon Cohen et al., in Archives of Internal Medicine, 2009.